Patrick Vigneau
« Je ne viens pas pour rencontrer une multitude, mais pour retrouver ceux et celles dont l’aspiration est pure » (Maa)

Patrick Vigneau rencontra Maa à vingt-quatre ans, en Inde, et fut propulsé dans une quête spirituelle intense. Des années de sadhana, réveil des potentiels endormis de la conscience, ouverture à l'identité originelle...
Au-delà des apparences de ce monde se trouve une autre réalité. Tout au long de la Sadhana auprès de Maa, le dépouillement de l’irréel le conduisit à l’immersion dans l’Atma darshan. Expérience intime de la connaissance du Soi qui aboutit à une mutation de la conscience.
« Malgré une nature à rester discret, la vie me pousse maintenant à poursuivre la transmission, car tel est le processus de l’Atma yoga » (Patrick).
« Ceux qui ressentiront l’Appel viendront, car cela se passe ainsi depuis des millénaires » (Maa) et la quête se poursuit dans l’intimité de la Rencontre
Derrière toutes les souffrances humaines, existe un amour infini. L’expérience de la nature non-duelle du Tout n’est qu’une étape, ensuite la Vie nous appelle au Service.
Extrait de "Sur les pas de la mère divine" (ed L'Originel)
L’enfant de Mère
Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas. Le cœur a aussi une vision qui échappe aux yeux physiques et aux yeux de l’intellect.
« Quand les yeux du cœur s’ouvrent, alors la Mère Divine se révèle en ce monde. » m’avait dit Maa.
Un jour, en repensant à cette parole, j’avais demandé à Maa comment s’ouvraient les yeux du cœur. Elle m’a regardé, longuement, puis a souri.
Pas de mots.
Mon mental était frustré, mais son sourire fut si beau… Mon cœur était ravi.
En vérité, lorsque j’étais à l’ashram, auprès de Maa, je ne comprenais pas vraiment l’enjeu de ce qu’il se passait. Je faisais avec application ma sadhana (pratiques spirituelles), me réjouissant de toute expérience nouvelle, me désolant de « ne pas aller assez vite », et surtout me détachant du personnage inquiet auquel j’étais identifié. Car au contact de Maa je me ressentais à a fois en totale sécurité et véritablement comme un petit enfant aimé. Elle m’appela d’ailleurs Priyananda (le bien-aimé) le jour de mon initiation à l’Atma yoga.
